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 Nikolai Markov

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Nikolai Markov

Nikolai Markov


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Âge : 28


Fiche Informative
Sexe: Masculin
Type: Inconnu / Neutre
Réputation:
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MessageSujet: Nikolai Markov   Nikolai Markov Icon_minitime1Dim 23 Nov - 17:12

Ma vie, mon histoire

Markov
Nikolai

Humain
21 Ans
Gémeaux
Masculin
Russe
Scandinavie

Feat.
Gian Carlo, Lucky Dog.
On m’a nommé « Nikolai Markov » sur mes premiers papiers à l’orphelinat. Je n’ai que très peu de souvenirs de cette époque ; pourquoi Markov ? Je ne connais ni le nom de ma mère, ni celui de mon père… On aurait pu m’appeler n’importe comment. C’est une infirmière qui m’a appelé Nikolai, et comme c’était un joli nom, je l’ai toujours plus ou moins gardé. Ma mère n’a jamais voulu de moi – je pense – et mon père ignore certainement mon existence. Je suis né dans la rue, et j’y ai toujours trouvé un refuge sans pareil. J’avais peut être quelques heures à peine quand une bonne femme m’a trouvé dans la rue, à même le sol, emmaillotté dans une couverture trouée. Je hurlais dans le froid de Novembre. C’est la date à laquelle on a toujours fêté mon anniversaire – quand on y pensait. C’était un 15 Novembre. Cette bonne femme devait être mon ange-gardien ; je crois que je rêve encore d’elle, et de sa douce étreinte. D’abord, elle m’a rammené chez elle pour prévenir son mari de ce qu’elle avait trouvé, et il nous avait conduits à l’hopital. J’étais un chaton perdu, une pauvre petite chose que la vie avait déjà rejetté ; pour autant, je m’accrochais. La vie ne voulait pas de moi, eh bien ! Je n’avais qu’à y faire ma place de gré ou de force.

Je crois que je donnerais n’importe quoi pour retrouver cette bonne femme. Sans elle, je n’aurais pas vécu du tout. Et pourtant, j’ai vécu des choses, jusqu’ici, des choses que j’aurais préféré ne pas vivre. Certaines personnes vivent envers et contre tout, j’aime à penser que j’en fais partie. J’ai passé mes premiers mois dans ce genre d’hopital, puis j’ai été placé. J’ai grandi dans un orphelinat, où on nous a vaguement appris des choses essentielles dans la vie ; marchandage, chantage, vol à l’étalage, et surtout, l’art d’éviter les ennuis. J’avais une gueule d’ange. J’avais des yeux magnifiques, éveillés, et des cheveux dorés. Les filles trouvaient que j’étais un petit saint, un adorable bambin. Les autres gamins – surtout les plus grands – disaient que j’étais juste le fils d’une prostituée. J’étais un gamin un peu pleurnichard à l’époque, et je n’ai jamais été plus épais qu’une brindille.

Les années passèrent, et d’enfant angélique, je devins un sale gosse. Habitué aux avantages, je savais user de mes jolis sourires pour avoir une demi-portion de nourriture en plus, et des vêtements parfois plus confortables. Petit à petit, mes tentatives étaient de plus en plus aventureuses et mes réussites m’enhardissaient. Désobéissances, escapades, j’étais un gamin insaisissable. Mais je n’avais jamais été méchant. Je fuyais les enfants plus grands que moi – c’est-à-dire un bon nombre de mes camarades – et ceux qui jalousaient mes offrandes – c’est-à-dire tous les autres. J’étais solitaire, mais j’appréciais encore ceux qui s’occupaient de nous, et je faisais des efforts pour leur être aimable.

Mes agissements finirent par attirer l’attention, et petit à petit, tout ce que j’avais pu avoir finit par disparaitre. Traité comme les autres, subissant les brimades, je me faisais de plus en plus fugueur, si bien qu’après une année, je fus placé. J’avais neuf ans. Je me sentais trahi. Les cinq années qui suivirent furent une dégringolade impressionnante. Fugues, irrespect, agressions, je cumulais tous les vices. A douze ans, je commençais à fumer avec des adolescents du quartier et je n’ai pas arrêté depuis. Il ne suffisait pas d’en fumer beaucoup, et ça n’a pas changé : une de temps en temps, mais toujours une ou deux. Toujours. Il en fallait. Frapper des gens, provoquer des bagarre, fuir la police et voler à l’étalage : j’avais toujours besoins de ces sensations, toujours plus fortes les unes que les autres.

A quatorze ans, je fuyais une dernière fois. Je fuyais tout, j’abandonnais mes tuteurs, mes camarades, ma vie, ma ville, tout ! Je volais de quoi manger, un sac, quelques vêtements, un peu d’argent, et avec mon baluchon sur l’épaule, je partais. Je partais le long des rues, des chemins. L’aventure et la liberté s’étendaient devant moi, et je me fichais éperdument de tout le reste. Rien n’avait plus d’importance que moi, ma survie et mon confort personnel. J’étais la seule et unique chose dont je pouvais et voulais me préoccuper. Au début, ce fut plutôt simple. J’allais de ville en ville, mendiant avec un sourire d’adorable enfant, et réussissant toujours à avoir un, voire deux repas par jour.
Le premier hiver fut terrible. Seul, dans la rue, mes doigts se gelaient et mon corps ne se réchauffait pas. Une nuit, j’eus si froid que je pensais jamais m’en sortir. Quelquefois, je trouvais un endroit à l’abri du vent et de la neige, où d’autres comme moi se regroupaient. Il n’y a rien de plus vivant qu’un rassemblement de sans-abris. Je tissais des liens avec eux, mes premiers liens entre égaux, et ils furent mes plus proches amis pendant de longs mois. Et puis il y avait Iksei. Iksei était un gamin comme moi. Un enfant sans famille qui errait librement dans les rues parce qu’il l’avait décidé. Il avait quatre ans de plus que moi, et il me prit sous son aîle. Il m’apprit comment survivre dans la rue, comment s’en sortir.

Un peu avant le second hiver, il me dit :
« Kolia. Allons au Sud. La vie sera meilleure. »
Le monde s’ouvrait devant nous. Le sud, le nord, l’est et l’ouest ! J’ignorais tout du monde, des différences et de la vie ailleurs. Allors j’attrappais son bras et je le laissais m’emmener jusqu’au bout du monde. Nous pouvions passer plusieurs semaines dans une même ville, à faire de maigres économies pour nous payer un bus miteux jusqu’à la prochaine, ou bien nous marchâmes pendant des jours. Le sud, toujours le sud. Pendant quatre années, nous allâmes au Sud. Je quittais avec lui la Russie, pour ne jamais plus y retourner. L’Allemagne d’abord fut notre terre d’accueil, du moins ce fut le premier pays où nous nous arrêtions dans notre course. Certains jours, ne pas parler un mot d’allemand était perturbant. D’autres fois, on pouvait nous parler en russe. Nous n’avions pas de papier, pas de travail et pas d’avenir. Mais nous avions nos vies et notre liberté, et c’était tout ce qu’il nous fallait.

Mais au bout d’un moment, la liberté finit par ne plus nous nourrir correctement, et il fallut trouver de quoi nous payer à manger. Iksei avait toujours été un petit voleur habile, et il m’avait appris beaucoup de choses, mais je n’étais pas aussi doué que lui. Au fil des jours, il émit l’idée de me faire vendre la seule chose que je possédais vraiment. L’idée m’avait d’abord dégouté et vexé, à tel point que j’étais parti pendant plusieurs jours, me cacher dans un autre quartier de la ville ou nous avions élu domicile. Mais la faim aidant, et l’hiver arrivant, il était devenu nécessaire d’avoir un peu de monnaie et un repas par jour. Il me convainquit. Ce n’était pas particulièrement une chose agréable. Je n’abordais pas le sujet avec lui, j’ignorais s’il le faisait aussi, je ne voulais pas le savoir. Je me sentais mal, blessé et sali.
Je n'ai jamais arrêté.

Parfois, je trouvais un petit boulot et rendais quelques services pour qui voulait bien me payer. Livrer des colis, récupérer une enveloppe… rien de bien dangereux en théorie. C’est à cette époque que je pris la sale habitude de boire et de fumer n’importe quoi, et de ne jamais donner mon nom. J’étais parfois Serguei, parfois Dimitri, parfois autre chose.
L’important, c’était que ce n’était jamais moi.

Un jour, Iksei fut arrêté. Je ne me souviens pas exactement pour quel crime, mais il était en prison. Loin. Ils l'avaient emmené à des kilomètres, et ils le retiendraient encore trop longtemps. J'étais seul, et j'avais besoin de survivre. Alors je me souviens de ce qu'il disait toujours : au Sud, c'est mieux. S'il me cherchait quand il sortirait, il me retrouverait. Le coeur lourd, je partais encore au Sud. Quelques kilomètres à peine et je fus arrêté, pris sur le fait, en train de voler de la nourriture. Ils m'expulsèrent hors de la ville avec mon sac de haillons et je repartais. Un type s'arrêta en voiture à côté de moi, au bout de quelques heures de marche. Il accepta de m'emmener jusqu'à la ville la plus proche. Un chouette type. J'eus quelques remords après coup, mais quand il me déposa, j'avais récupéré quelques trucs dans sa voiture. Je ne suis pas kleptomane. J'ai juste toujours eu cette étrange envie de vivre.

Tout était en friche. Les bâtiments tenaient parfois à peine debout, et les seuls types à voler étaient aussi riches que moi. Ce coin était mauvais pour les gars dans mon genre. Alors je partais encore. Je n'ai jamais rien compris à la politique, et le monde autour de moi n'a jamais eu aucun intérêt. Deux ans après l'arrestation d'Iksei, j'étais arrivé à la fin de mon périple. J'avais d'abord été déçu par le Sud, puis j'avais eu une curieuse envie de retrouver mes origines. Etrange, vraiment. Sans Iksei pour me guider, j'étais reparti au Nord et avais franchi la frontière pour le Danemark. Je n'étais resté là que le temps de trouver un bâteau qui veuille bien de moi, et j'étais ainsi monté plus au Nord. La Suède. C'était un beau pays dans l'ensemble, et bien mieux loti que l'Allemagne.

Je finis par poser mon sac à Stockholm. La vie continue. Toujours la même. Et je survis, parce que je suis né pour ça.


( ... )

Il m'a choppé dans les rues de Stockholm, juste devant sa porte. Je l'avais aidé à échapper à des types louches, et puis il m'a étrangement rendu la pareille. Ouais, c'était une drôle de façon de faire. Il m'a kidnappé, il m'a enfermé, il m'a emmené avec lui sur ce bateau. Ce Vampire. C'était bizarre, mais je crois qu'il m'aime bien, ou qu'il a pas assez de couilles pour oser me tuer. Tout aussi bizarre : je crois que je l'aime bien. Il a l'air maladroit et pas fichu de savoir comment entretenir sa sociabilité négative, et il écoute jamais ce que je lui dit. Il s'énerve sans raison, il ne comprend jamais rien, et il se prend pour un monstre. Mais ouais, finalement, je l'aime bien. C'est un chaton perdu qui n'en a pas l'air. Un peu mon exact opposé, pas vrai ?

Bref. Il m'avait trainé avec lui jusqu'au Danemark, encore un pays où mes compétences linguistiques sont aléatoires, tiens ! N'empêche que lui et moi on était au beau milieu du Bordel de Treize Jours quand ça s'est passé : on s'est mis à la fenêtre, et on a regardé tout ça se passer sans broncher. Moi, je commence à trouver ça fascinant. Lui, il donne l'impression de vouloir creuser sa tombe en avance comme s'il pouvait se cacher pour toujours. Lopette.
Peut être qu'il va finir par me faire confiance, Aizen... ça arrangerait pas mal de choses...

Métier : Sans Emploi Fixe. Prostitué. // Calice d'Aizen.
Affiliation : Indépendant.

Ambitions & Réflexion

Taille : 172cm
Corpulence : Fin, voire maigrichon
Cheveux : Blonds dorés
Yeux : Couleur Ambre
Signe(s) Distinctif(s) : Quelques cicatrices dans le dos, diverses marques laissées par la vie.
Style Vestimentaire : Il porte des vêtements pas très chers qu'il peut trouver facilement, parfois même rappiécés.

Nikolai est un garçon plutôt pragmatique. Il s'aime beaucoup et fera tout pour s'en sortir, car sa survie passe avant tout - à part peut être ses rares amis, et encore. Il n'éprouve aucune loyauté ni aucun besoin de se retenir si cela ne lui convient pas. Nikolai ne bosse que pour sa pomme, et n'a d'intérêt que pour lui. Il n'a ni le sens du sacrifice, ni le sens de l'honneur, et son courage est grandement limité. Ce n'est pas un couard, mais la fuite est pour lui une alternative bien plus réaliste à tout genre de conflit.

Nikolai cependant déteste une chose : qu'on le prive de sa liberté. Faire ce qui lui plait a toujours été son leitmotiv, et personne n'a le droit de l'enfermer, de le brider. Les interdits pour lui n'existent pas, et les règles n'ont aucune valeur. Egoïste et prudent, il est particulièrement rare qu'il s'attache à quelqu'un en réalité. Il a trop peur de perdre des gens, d'être trahi ou abusé, pour accorder sa confiance. Au fond, il reste un sale gosse un peu sauvage, qui a grandit dans la rue et qui n'accorde d'importance à rien excepté lui-même.

Il n'est pourtant pas stupide, et sait se faire oublier si besoin. Etant un freluquet épais comme une demi-allumette, il a toujours préféré la fuite et la provocation à l'action, et est un piètre combattant. Cependant, il encaisse plutôt bien les coups et les coups durs de la vie, et il est capable d'endurer une situation difficile, en se disant que ça finira bien par s'améliorer. Il a cependant peur des hôpitaux, car il tôlère très mal les anesthésiants et à failli y mourir dans sa jeunesse. Il reste aussi relativement dépendant de quelques substances, et reste d'humeur particulièrement exécrable quand il n'a pas eu sa dose de nicotine.



Dernière édition par Nikolai Markov le Jeu 10 Mar - 19:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Nikolai Markov   Nikolai Markov Icon_minitime1Lun 19 Jan - 21:15

Whoup ! Whoup !

Bienvenue ! C'est moi, Shin le magnifique, et je m'occupe de cette présentation ! OMG, je valide la fonda', si c'est pas la classe suprême ça sérieux ? Bon, rien a redire, heureusement tu me diras, se serais le comble quand même... Voila, va donc vendre ton corps, petit Niko *décède*.

Félicitations ! Tu es validé ! Ta fiche de suivi se trouve ici : Nikolai Markov ; n'oublie pas de la remplir pour pas perdre le fil surtout ! Pense aussi à faire recenser ton avatar sur ce sujet au plus vite (même si toi t'es une grande rebelle qui a recensé son avatar avant même d'avoir fini, pas bien) !
Et voila, bienvenue chez toi ! ♥
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