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 LINDH Jacob

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Maitre du Jeu
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MessageSujet: LINDH Jacob   LINDH Jacob Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 12:41

Mes emmerdes.

   
Lindh Jacob
   Humain
   27 ans
   Poisson
   mâle
   Environs de Stockholm
   Stockholm

   Feat. Personnage sur l'Avatar, Source.
   

"Tu vois quand tu désires quelque chose super fort et que tu l'as pas ?
Et bien Dieu, c'est celui qui s'en fout."

Petit. Petit garçon. Regardes-toi, mon enfant, tu es le dernier de la fratrie que j’ai prévu pour toi. Tu viendras au monde sans la possibilité de voir. Tu entendras, le sentiras, le touchera mais jamais tu ne pourras en voir sa beauté. Je t’ouvre les portes, car c’est toi que j’ai choisi parmi tes frères et sœurs pour cette épreuve.

Parce oui, j’aime foutre les gens dans la merde dès la naissance. Et que toi, j’ai choisi pour une raison obscure que tu ne pourrais jamais rien voir. Qu’on te parlerai de couleur sans jamais savoir à quoi ça pourrait correspondre. Là perdu au milieu des années 30, l’entre-deux guerre, tes parents t’ont vu naître et on découvert avec la sage-femme que tes yeux seraient à tout jamais condamnés. Heureusement pour toi, je ne suis qu’un salaud sadique qui dose avec la précision d’un chef d’orchestre le bon et le mauvais. Et tes parents t’aiment, te surprotègent aussi. Ta mère fait des pieds et des mains pour que tu apprenne le braille, faire travailler ta mémoire puisque tes yeux ne peuvent rien imprimer, pas même la moindre lumière.

Jacob, c’est comme ça qu’on t’appelle.

Tu es mignon, tu as un petit nez en trompette et avec ta gueule d’ange et ta cécité, tout le monde te prend en pitié. Et toi, toi tu en profites, tant que tu es petit, que tu ne comprends pas vraiment que la pitié n’est pas forcément quelque chose d’agréable à vivre quand on veut devenir un homme. Alors tu minaudes, tu profites un peu que tes frères et sœurs soient là pour te décharger des tâches ménagères et quotidiennes dans la maison. Ah oui, c’était la belle vie, jusqu’à ce que je décide, encore une fois, que tu avais besoin d’une bonne leçon.

Pour ça je suis passé par ton père qui le jour de tes six ans, proclama que tu devais apprendre un maximum pour être autonome. Par gentillesse et parce que tes parents étaient de bons chrétiens, il t’aménage les choses et demandent à tes frères et sœurs de ne pas déplacer les objets d’endroit pour que tu puisses t’y retrouver. J’avoue avoir bien rit quand je t’ai vu faire la vaisselle la première fois et avoir été pris sur le fait que tu laissais volontairement tomber un ou deux verres. Pour simuler une maladresse qui n’existait pas. Et pour la première fois, tu t’es fait punir parce que tes proches se sont rendu compte que tu étais bien moins incompétent que tu le laissais paraître. Tu es intelligent, petit Jacob. Malin, mais moins que ton créateur.

Alors toi, petit Jacob, tu as commencé à travailler, à savoir ce que c’était que de faire un effort. En plus de ça, dès que tes parents ont pu, ils t’ont envoyé à l’Eglise pour que tu y sois enfant de chœur. Mais je vois bien que tu n’aimes pas ça, rester debout pendant des heures et attendre. Tu détestes ça, mon enfant. Toi tu rêves de sortir et de sauter dans les flaques d’eau. Tu voudrais grimper dans les arbres, faire du bateau, entendre des nouveaux sons, goûter des nouvelles saveurs. Je sens bien que tu as cette force en toi que j’essaye tant bien que mal de museler. Par tes parents, par les adultes, par le prêtre de l’Eglise que ta paroisse fréquente, petit Jacob, j’essaye de t’aider.

En vain.

Car même une fois lancé dans tes études catholique, poussé par ta famille qui assurent déjà la descendance, par ta grand-mère vieux jeux, tu te tais. Tu sais que tes envies et tes pensées ne sont pas pures. Elles ne sont pas louables.

Et pourtant ce n’est pas moi qui t’empêche de tout lâcher, ce sont les autres et ce manque de goût que tu portes à la vie. C’est pour ça que je t’ai retiré tes yeux, parce que sinon je savais que je te perdrais trop vite, mon petit Jacob. Tu aurais croqué dans la vie, croqué à ces choses qui font perdre aux hommes leur bienveillance…  Et tu serais certainement parti loin des tiens.

Mais je commence à douter, moi ton Créateur. Je commence à me demander, si je ne l’ai pas oubliée, dans la précipitation.

J’ai espéré quand tu as été libre, tu semblais enfin jouir d’une vie simple mais je notais toujours tes travers. Au fond de toi, tes envies grouillaient encore, petite boule de magma noir et insidieux. Je sais bien que ça n’est qu’une question de temps, maintenant. Jacob, prend garde mon enfants, parce que les non-morts sont en route. Alors j’essaie encore… toi le plus faible de mes enfants, je t’ai envoyé là-bas où les démons sont à foisons, ou les tentations sont multiples… Je t’envoie et j’espère…

J’espère que tu ne basculeras pas.

   Métier : Curé en carton. (Il est "Mon Père" mais pour tout le monde, oui oui.)
   Affiliation : Je... aucune.
   

   
Ambitions & Réflexion

   
Taille : 1m80
   Corpulence : 72kg
   Cheveux : châtains, couleur chocolat, ils sont lisses et tombent en mèches en forme de faucille. Ses cheveux son généralement propres et brillant mais sans volume.
   Yeux : bleu gris, voilés par sa cécité, pupille qui ont un reflet laiteux.
   Signe(s) Distinctif(s) : aveugle, yeux bleu gris, pupille laiteuse.
   Style Vestimentaire : Il s'habille en prêtre, classique quand il travaille et sinon quand il sort, il s'habille comme tout le monde ! il aime bien les pantalons de costume et les chapeaux.

   Apparence Démoniaque : Vous avez abusé du litron, mon brave.
   

   
Désabusé, feignant, Opportuniste.
   Personne calme, souriante, aimable, Jacob semble être le bel homme envoyé par Dieu pour vous pardonner, vous gratifier d’un sourire et vous tapoter la tête en riant.

Mais en fait non.

Jacob se fait chier. Jacob n’a pas complètement choisi d’être là où il est et le bougre se fait suer. Tout ce qui accompagne les obligations qu’il a le fait profondément chier. Il ne montre cependant pas forcément cette facette-là. Une confession à faire ? Quelques minutes seulement, parce qu’il a d’autres chats à fouetter. Non vraiment, il est loin d’être l’homme d’Eglise idéal. Sauf qu’il n’y a eu que lui pour la petite chapelle où il se trouve. Pour gagner sa vie, il compte sur l’Eglise, certes, mais également et surtout sur les voyageurs qu'il peut héberger. Il se plie à faire les messes, les confessions, les baptêmes, mais profondément, ça l’ennuie.

Alors quoi ? Et bien Jacob fait ce qu’il a à faire parce qu’au moins comme ça, on lui fout relativement la paix. Quoiqu’au fond de lui, il aimerait sans doute s’extirper de cette vie. Il met beaucoup d’effort pour relativiser l’arrivée des êtres surnaturels. Il esquive la question en sortant de jolies phrases et en encourageants ses comparses à être patient.

« Dieu nous met à l’épreuve. »

Et comme ainsi, il est vite débarrassé, ça lui va.

C’est une espèce de bestiole déguisée en Curé. Et son arme de prédilection pour palier aux ouailles les plus ferventes et révoltées par la présence des non-morts est de faire la parfaite figure de la patience et de la force. Il ne fait cependant jamais ce qu’il conseille. A vrai dire, il est un pécheur inconditionnel. Il fera toujours tout dans SON intérêt à lui. Si l’extérieur est plutôt sympathique, l’intérieur est un débarras de jurons. Parce qu’il déteste ses semblables d’une certaine façon mais n’a aucun réel courage pour s’affirmer. C’est bien moins contraignant de râler dans son coin que d’exprimer tout haut ce qu’on pense.

   
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